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Sophie Rude |
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Dijon 16 juin 1797 – Paris 4 décembre 1867 Sophie Frémiet naît le 16 juin 1797 dans un milieu cultivé, ouvert aux arts. Son grand-père maternel Louis-Gabriel Monnier, graveur réputé et ami de François Devosge, est le premier conservateur du musée de Dijon en 1799. Fervent partisan de l'Empire, son père Louis Frémiet est lui-même très lié au milieu intellectuel et artistique dijonnais en tant qu'académicien féru d'antiquité gallo-romaine. Les liens familiaux avec l'École de dessin incitent Sophie Frémiet à prendre des leçons auprès d'Anatole Devosge, un ancien élève de David. En raison de leurs sympathies bonapartistes, la famille Frémiet s’exile à Bruxelles au retour des Bourbons lors de la Restauration, après la chute de l'Empire en 1815. Le sculpteur François Rude est également du voyage. En 1821 elle épouse, à Bruxelles, le sculpteur François Rude, auteur de La Marseillaise de l'Arc de Triomphe de l'Etoile. Nettement plus âgé qu'elle, il était déjà présent dans la vie de Sophie dès l'enfance, car c'est un ami de son père. En 1828, le couple regagne la France et s'installe à Paris où ils ouvrent un atelier rue d'Enfer pour enseigner leur art respectif. Elle peint non seulement dans le style de son maître, mais elle exécute également des copies d'après ses compositions. Elle est, par exemple, l'auteur du Portrait de Wolf dit Bernard qui passa longtemps pour être de David, avant de lui être rendu lors de l'exposition Autour du néoclassicisme en Belgique en 1985. Car si l'artiste doit être, assurément, classée dans l'école française, elle fut fortement marquée par les années qu'elle passa à Bruxelles. Sophie Rude abandonne à Paris les thèmes mythologiques et présente au Salon de 1833 trois portraits, ainsi qu'une scène historique Les Adieux de Charles Ier à ses enfants, pour laquelle l'accueil est très favorable. Puis elle délaisse la peinture d'inspiration historique pour se consacrer presque exclusivement au portrait dont elle exploite à la fois le caractère d'apparat et d'intimité , même si la famille et les amis bourguignons du couple demeurent ses modèles favoris. Elle fait plusieurs portraits de son époux, inoubliable avec sa longue barbe de patriarche. Après la mort de son mari en 1855, Sophie Rude se consacre à exposer et faire connaître l'œuvre de celui-ci. |
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Portrait de François Rude 1842 Huile sur toile - 100 x 81 cm Musée des Beaux-Arts, Dijon |
Portrait de jeune femme 1849 Huile sur toile - 82 x 65 cm Musée des Beaux-Arts, Dijon |
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La belle Anthia 1820 Huile sur toile, 257 x 180 cm Collection particulière |
La mort de Cenchirias, fils de Neptune 1823 Huile sur toile - 206,4 x 254,6 cm Musée des Beaux-Arts, Dijon |
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