Louise Jeanne Aimée Hervieu naît le 26 octobre 1878 à Alençon. Syphilitique de naissance, la maladie l’envahit progressivement. Louise Hervieu révèle dès l’enfance un don pour le dessin. Découragée après l’échec de son unique exposition de peinture à l’huile, en 1910, elle abandonne la peinture au profit du fusain et de la lithographie. En 1915, l’affaiblissement de sa vue la contraint à passer de la couleur au noir et blanc.
Elle participe aux expositions organisées, de 1931 à 1938 à Paris, par la Société des Femmes Artistes Modernes, par Marie-Anne Camax-Zoegger. Elle est participe également à l'exposition tenue en 1935 à la galerie parisienne Bernheim-Jeune.
Échappant de peu à la cécité, elle se retire du monde, confinée dans sa chambre au long des années, poursuivant solitaire une œuvre limitée et pourtant considérable. Elle s’adonne également à la littérature. L’un de ses livres, Sangs reçoit le prix Femina en 1936 et connaît une large audience. Le Bon Vouloir, est couronné par l’Académie française. Ce succès lui permet de donner une grande publicité au témoignage poignant d’une victime de l’hérédité.
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