Louis XVIII
CHAPITRE XIII
Louveciennes.— Madame Hocquart.— Le 21 mars 1814.— Les étrangers.— Le pavillon de Louveciennes.— Louis XVIII.— Le 20 mars 1815.— La famille de Louis XVIII.
À mon retour de Suisse, ne désirant pas habiter Paris l'été, j'achetai, à Louveciennes, la maison de campagne que j'ai encore. Je fus séduite par cette vue, si étendue que l'oeil peut y suivre pendant long-temps le cours de la Seine; par ces magnifiques bois de Marly, par ces vergers délicieux, si bien cultivés que l'on se croit dans la terre promise; enfin, par tout ce qui fait de Louveciennes un des plus charmans environs de Paris.
Une jouissance de plus pour moi dans mon établissement champêtre, était d'avoir pour voisines madame Pourat et sa fille, la comtesse Hocquart: madame Hocquart est une de ces femmes distinguées avec lesquelles on aimerait à passer sa vie. Son esprit, sa gaieté naturelle, me l'avait toujours fait rechercher, et c'était une bonne fortune que de loger près d'elle. Parmi plusieurs talens qu'elle possédait, elle en avait un si remarquable pour jouer la comédie, que, dans certains rôles, on pouvait la comparer, sans aucune flatterie, à mademoiselle Contat. Il en résultait qu'il y avait assez souvent spectacle au château, et la foule venait de Paris pour applaudir madame Hocquart.
En allant à Louveciennes, je m'étais empressée d'aller visiter le pavillon que j'avais vu au mois de septembre 1789 dans toute sa beauté. Il était entièrement démeublé, et tout ce qui l'ornait du temps de madame Dubarry avait disparu. Non-seulement les statues, les bustes étaient enlevés, mais aussi les bronzes des cheminées, les serrures travaillées comme de l'orfèvrerie; enfin, la révolution avait passé là comme partout. Toutefois, il restait encore les quatre murs, tandis qu'à Marly, Sceaux, Belle-Vue, et tant d'autres endroits, il ne reste que la place.
Pendant les premières années qui suivirent mes voyages en Suisse, ayant enfin pris le goût du repos, joint à celui que j'avais toujours eu pour la campagne, je partais pour Louveciennes avant les premières feuilles, en sorte que j'y étais tout établie lorsque les alliés s'avancèrent sur Paris. Chacun sait que les troupes étrangères ont beaucoup plus maltraité les villages que les villes; aussi n'oublierai-je jamais ma nuit du 31 mars 1814.
Ignorant que le danger fût si prochain, je n'avais pas encore médité ma fuite; il était onze heures du soir, et je venais de me mettre au lit, lorsque Joseph, mon domestique, qui était Suisse, et qui parlait allemand, entra dans ma chambre, pensant bien que j'aurais besoin d'être protégée. Le village venait d'être envahi par les Anglais et les Prussiens, qui mettaient toutes nos maisons au pillage, et Joseph était suivi de trois soldats à figures atroces, qui, le sabre à la main, s'approchèrent de mon lit. Joseph s'égosillait à leur dire en allemand que j'étais Suisse et malade; mais sans lui répondre, ils commencèrent par prendre ma tabatière d'or qui était sur ma table de nuit. Puis ils tâtèrent si je n'avais point d'argent sous ma couverture, dont l'un se mit tranquillement à couper un morceau avec son sabre. Un d'eux, qui paraissait Français, ou du moins qui parlait parfaitement notre langue, leur dit bien: Rendez-lui sa boîte; mais, loin d'obéir à cette invitation, ils allèrent à mon secrétaire, s'emparèrent de tout ce qui s'y trouvait, et mes armoires furent pillées (46). Enfin, après m'avoir fait passer quatre heures dans la terreur la plus affreuse, ces terribles gens quittèrent ma maison, où je ne voulus pas rester davantage.
Mon désir aurait été de gagner Saint-Germain, mais la route était trop peu sûre. J'allai me réfugier chez une excellente femme, qui logeait au-dessus de la machine de Marly, près du pavillon de madame Dubarry. D'autres femmes, effrayées comme moi, avaient déjà choisi cet asile. Nous dînions toutes ensemble, et nous couchions six dans une même chambre, où il me fut impossible de dormir, les nuits se passant en alertes continuelles, outre que j'éprouvais les plus vives inquiétudes pour mon pauvre domestique à qui je devais la vie. Cet honnête garçon avait voulu rester dans ma maison, afin de tenir tête aux soldats, et de répondre à leur exigence, ce qui me faisait trembler pour lui, car le village était de fait livré au pillage. Les paysans bivouaquaient dans les vignes, et couchaient sur la paille en plein air, après avoir été dépouillés de tout ce qu'ils possédaient. Plusieurs d'entre eux venaient nous trouver, se lamenter sur leurs malheurs, et ces tristes récits, qu'accompagnait le bruit sinistre de la machine, nous étaient faits dans le magnifique jardin de madame Dubarry, près du Temple de l'Amour entouré de fleurs, par le plus beau temps du monde!
J'étais tellement effrayée de tout ce qu'on venait nous raconter, ainsi que des canonnades ou fusillades que nous entendions sans cesse, qu'un soir j'essayai de descendre dans un souterrain où je voulais rester; mais je me fis mal à la jambe et fus obligée de remonter.
La dernière affaire eut lieu à Roquancourt; on se battit aussi près du château de madame Hocquart, fort voisin de l'endroit où j'étais. Nous sûmes que, le combat fini, les Prussiens avaient saccagé de fond en comble la maison d'une dame très bonapartiste, qui, pendant qu'on se battait, criait de sa terrasse aux Français: Tuez-moi tous ces gens-là! Les vainqueurs, qui l'avaient entendue, entrèrent dans son château dont ils cassèrent toutes les glaces et tous les meubles, tandis qu'en chemise, sans souliers, elle s'enfuyait jusqu'à Versailles, où elle pouvait trouver un asile.
Quoique nous fussions assez mal informées des nouvelles de Paris, il était facile de voir que les bourgeois de Louveciennes, qui se réunissaient tous les soirs dans le lieu que nous habitions, espéraient le retour des Bourbons autant qu'ils le désiraient. Enfin le maire, dont la conduite avait été aussi honorable qu'énergique, se montra dans le village, entouré de tous les braves gens du pays, et revêtu d'une écharpe blanche. Le lendemain nous étions tous rassemblés dans le jardin, lorsqu'on nous dit que M. Daguet (47), un des plus honnêtes habitans de Louveciennes, était là, et qu'il annonçait l'arrivée de M. le comte d'Artois. Cette nouvelle me donna tant de joie, qu'oubliant que j'étais dans un jardin, je m'écriai: «Faites entrer M. Daguet! faites entrer M. Daguet!» ce qui fit rire mes compagnons d'infortune.
Je partis aussitôt pour Paris, laissant, à mon grand regret, le bon Joseph à Louveciennes pour garder ma maison. J'ai conservé les lettres que je recevais alors de ce fidèle serviteur, qui gémissait de voir mon jardin ravagé, ma cave mise à sec, ma belle cour détruite, et mes appartemens saccagés. «Je les supplie,» m'écrit-il, «d'être moins méchans, de se contenter de ce que je leur donne. Ils me répondent: Les Français ont fait encore bien pis chez nous.» En cela les Prussiens avaient raison; mon pauvre Joseph et moi, nous étions victimes du mauvais exemple.
C'est le 12 avril 1814 que j'eus la jouissance de voir entrer M. le comte d'Artois dans Paris. Il m'est impossible de décrire les douces sensations que ce jour me fit éprouver; je versais des larmes de joie, de bonheur. On sait assez avec quel enthousiasme la grande majorité des Parisiens reçut nos princes. Comme on demandait à M. le comte d'Artois des nouvelles du roi, qu'il précédait, il répondit: «Il a toujours mal aux jambes, mais sa tête est excellente, nous marcherons pour lui, il pensera pour nous; l'expérience a prouvé toute la justesse de ce mot, car l'esprit, et surtout la raison de Louis XVIII, étaient bien nécessaires pour affermir la restauration à l'époque où le parti bonapartiste était encore aussi nombreux.
Enfin lui-même entra dans Paris, apportant le pardon et l'oubli pour tous; j'allai le voir passer sur le quai des Orfèvres; il était dans une calèche, assis à côté de madame la duchesse d'Angoulême; la Charte qu'il venait de faire proclamer ayant été reçue avec des acclamations de joie, l'ivresse de la foule était grande et générale; toutes les fenêtres étaient pavoisées sur son passage; les cris de vive le roi! s'élevaient jusqu'au ciel, poussés avec tant d'élan et de si bon coeur, que j'en étais attendrie à un point que je ne puis dire. On lisait tour à tour sur la figure de la duchesse d'Angoulême, et la satisfaction que lui causait un pareil accueil, et la pénible expression des Souvenirs qui devaient l'assiéger; son sourire était doux mais triste; effet bien naturel, car elle suivait le chemin que sa mère avait suivi naguère en allant à l'échafaud, et elle le savait; toutefois les acclamations qu'excitaient la vue du roi et la sienne devaient consoler ce coeur affligé. Ces acclamations les suivirent jusqu'aux Tuileries, où la foule qui remplissait le jardin fit éclater les mêmes transports; on chantait, on dansait devant le château; le roi alors parut à une fenêtre, envoyant mille baisers au peuple, ce qui porta l'ivresse à son comble.
Le soir il y eut grand cercle aux Tuileries; une immense quantité de femmes s'y trouvèrent; le roi parla à toutes avec une grâce parfaite, et rappela même à plusieurs d'entre elles diverses anecdotes flatteuses sur leur famille.
Comme j'avais un extrême désir de revoir de près Louis XVIII, j'allai me mêler à la foule qui se pressait le dimanche dans la galerie pour le voir passer quand il allait à la messe; j'étais placée avec tout le monde en face des fenêtres, en sorte que le roi pouvait nous distinguer parfaitement: dès qu'il m'aperçut il vint à moi, me donna la main de l'air le plus aimable, et me dit mille choses flatteuses sur la joie qu'il avait à me retrouver: comme il resta quelques instans ainsi, me tenant toujours la main, et qu'il ne s'approcha d'aucune autre femme, ceux qui nous regardaient me prirent sans doute pour une très grande dame, car, dès que le roi fut passé, un jeune officier, qui me voyait seule, vint m'offrir son bras et ne voulut jamais me quitter qu'il ne m'eût accompagnée jusqu'à ma voiture.
La plupart des personnes qui revenaient avec nos princes étaient ou mes amis ou mes connaissances. Il était bien doux, après tant d'années d'exil, de se trouver réunis de nouveau dans sa patrie; mais hélas! ce bonheur ne dura que peu de mois, et tandis que nous nous réjouissions de notre sort, Bonaparte débarquait à Cannes!
J'ai pu, comme tout le monde, comparer l'accueil qu'il reçut de la capitale à celui que naguère on avait fait au roi. Ce fut le 19 mars à minuit que Louis XVIII et toute la famille royale quittèrent Paris. Napoléon rentra le 20; mais quoiqu'il fût ramené par l'armée, soutenu par les baïonnettes, les Parisiens n'en étaient pas moins dans un état de stupeur. Chacun savait trop bien qu'il rapportait à la France la guerre et la ruine; aussi les cris de vive l'empereur! étaient-ils fort rares. Soit hasard, soit calcul, il n'entra point de jour; ce fut à neuf heures du soir qu'il reprit possession des Tuileries, entouré de militaires exaltés et de toute une population morne et triste. Les cours remplies de troupes donnaient au palais de nos princes l'aspect d'un château pris d'assaut.Le roi cependant s'était retiré à Gand, et je me souviens que des gens du peuple chantaient tout haut dans les rues de Paris: Rendez-nous notre paire de gants, rendez-nous notre paire; je n'ai pas oublié non plus le mot d'une bouquetière, qui, pour n'être pas un propos de salon, n'en est que plus caractérisé: je passais sur le boulevard de la Madeleine, et j'entendis une femme qui vendait des bouquets, dire à une autre: «Eh bien? il n'y a plus rien à faire sur tes lis et je vends toujours mes violettes.»--«C'est vrai, répond l'autre, tes violettes, il est bien aisé de faire dessus, mais sur les lis je t'en défie.
Sans insulter à la mémoire d'un grand capitaine et aux braves généraux et soldats qui l'ont aidé à remporter de si belles victoires, on peut se demander où ces victoires nous ont conduits, et s'il nous reste un pouce de cette terre qui nous avait coûté tant de sang. Pour mon compte, j'avoue que les bulletins de la campagne de Russie me navraient et me révoltaient; dans un des derniers, après avoir parlé de milliers de soldats français que nous avions perdus, on finissait ainsi: l'empereur ne s'est jamais si bien porté. Nous lisions ce bulletin chez mesdames de Bellegarde, il nous indigna tellement que nous le jetâmes au feu.
Ce qui peut attester combien le peuple était las de ces guerres éternelles, c'est le peu d'enthousiasme qu'il montra pendant les Cent Jours. Plus d'une fois alors, j'ai vu Bonaparte paraître à sa fenêtre, et se retirer aussitôt, très en colère sans doute, car les acclamations se bornaient aux cris d'une centaine de petits gamins que l'on payait, je crois, par dérision, pour leur faire dire: vive l'empereur! Que l'on compare cette indifférence de la population à la joie que fit éclater le retour du roi, qui rentra dans Paris le 8 juillet 1815; cette joie était presque générale, car, après tant de malheurs qu'un autre que lui venait de causer, Louis XVIII rapportait la paix.
Dès lors on put juger combien ce prince joignait de sagesse et d'habileté aux qualités brillantes de son esprit. Les circonstances étaient difficiles, et l'on n'en vit pas moins la France et son roi sortir dignement de l'abîme où Bonaparte les avait plongés. Louis XVIII était bien réellement le monarque qui convenait à l'époque; à beaucoup de courage et de sang-froid il unissait de l'élévation d'ame et une grande finesse d'esprit; toutes ses manières étaient royales; il donnait facilement et avec munificence; il se plaisait à protéger les arts, et les lettres, qu'il cultivait lui-même; ses traits n'étaient point dépourvus de beauté, et leur expression avait tant de noblesse que, tout infirme qu'il était, son premier abord imprimait un respect involontaire.
Son délassement favori était de causer littérature avec quelques gens d'esprit; dans sa jeunesse il avait fait de fort jolis vers, et son style était celui d'un homme de lettres spirituel; comme il savait parfaitement le latin, il aimait à s'entretenir dans cette langue avec nos plus savans latinistes; sa mémoire était prodigieuse, il pouvait toujours citer les endroits les plus remarquables d'un livre qu'il avait lu rapidement, d'une pièce qu'il avait vue une fois. Ducis ayant quitté sa retraite pour aller lui présenter ses hommages (48), le roi le reconnut, le reçut à merveille, et lui récita les plus beaux vers de son Oedipe, dont le vieux poète se souvenait à peine.
Louis XVIII aimait beaucoup la Comédie Française; il allait souvent à ce théâtre, et il appréciait surtout le talent de Talma; lorsqu'il arrivait que ce grand acteur, se trouvant semainier, portait les flambeaux pour le conduire à sa loge, le roi s'arrêtait toujours long-temps à causer avec lui, et ces conversations avaient lieu en anglais que tous les deux parlaient aussi bien que leur langue. On m'a rapporté que Talma disait: «Je préfère la grâce de Louis XVIII à la pension de Bonaparte.»
Cette grâce en effet est le plus grand charme des princes, elle double le prix du moindre don. Sous ce rapport, M. le comte d'Artois ne le cédait en rien à son frère. On n'a point oublié cette foule de mots heureux, marqués au coin de la bonté, qui lui gagnaient les coeurs. Lorsqu'après la mort de Louis XVIII il fut devenu roi, je me trouvais au Louvre le jour où il distribuait les médailles aux peintres et aux sculpteurs. Avant de les donner, il dit de l'air le plus gracieux: Ce ne sont pas des encouragemens, mais des récompenses. Tous les artistes furent touchés de ce qu'il y avait de fin et de flatteur dans ces paroles.
Il m'aperçut dans la foule, vint à moi, et me témoigna si vivement la joie qu'il avait à me revoir, à me retrouver bien portante, que j'eus peine à retenir des larmes de reconnaissance; car personne ne savait mieux que lui trouver le mot qui vous allait au coeur.
Si M. le duc de Berri n'avait peut-être pas toute la grâce de son père, il en avait l'esprit, et surtout l'esprit d'à-propos si utile aux princes. J'en choisis un exemple entre mille. La première fois qu'il passa des troupes en revue, il entendit partir des rangs quelques cris de: vive l'Empereur!--«Vous avez raison, mes amis, dit-il aussitôt, il faut que tout le monde vive.» Alors ces mêmes soldats crièrent: Vive le duc de Berri!
La bonté de son coeur était si grande que non seulement il s'intéressait à tout ce qui touchait ses amis, mais qu'il se conduisait avec les gens de sa maison comme aurait pu le faire un père de famille. Il était adoré de tous ses domestiques et se servait de cette influence pour les encourager dans la bonne conduite, et les engager à placer les économies qu'ils pouvaient faire. Un jour, comme il allait monter en voiture, un petit garçon de cuisine court vers lui, disant: «Mon prince, j'ai économisé quinze francs cette année,»--«Eh bien, mon enfant, cela t'en fait trente,» répondit le duc de Berri, qui lui doubla la somme.
Lui-même mettait beaucoup d'ordre dans son revenu; ses plus fortes dépenses étaient occasionées par le goût qu'il avait pour les arts, goût que partageait son aimable femme. La duchesse de Berri aimait à encourager les jeunes artistes; elle achetait leurs tableaux et leur en commandait fort souvent. La générosité avec laquelle elle payait ne la dispensait jamais de mettre une grâce parfaite dans tous ses rapports avec les hommes de talent.
Je n'oserais parler de madame la duchesse d'Angoulême. Que dirais-je qui ne soit au-dessous du vrai? Les vertus de cette princesse sont connues du monde entier, et je craindrais d'affaiblir ce qu'en dira l'histoire. On sait de même que le sort l'unissait à un prince dont l'ame pure était digne de l'apprécier.
Telle était la famille que nous ramenait la restauration. C'est aux hommes politiques qu'il appartient d'expliquer comment tant de vertus et de bonté n'ont pas suffi pour lui conserver le trône; mon coeur reconnaissant ne doit que le regretter.
(46) Je n'en fus pas quitte pour cette fois. Au retour des étrangers en 1815, il revint des Anglais à Louveciennes; ils me prirent, entre autres choses, un superbe coffre de lacque, que j'ai beaucoup regretté, parce qu'il m'avait été donné à Pétersbourg par mon ancien ami le comte Strogonoff.
(47) C'est M. Daguet que le Roi chargea de distribuer ses bienfaits aux pauvres.
(48) Ducis, avant la révolution, avait occupé un emploi dans la maison de Monsieur.
Extrait du livre :
Souvenirs de Madame Louise-Elisabeth Vigée Lebrun
Édition : Librairie de H. Fournier - Paris 1835